Participation à la manifestation lancée par le Collectif citoyen pour la défense des loups à Grasse, contre le plan loup de l’Etat de prélèvement de cette espèce protégée. « Assez, assez de nous tuer », c’est le cri de colère scandé par les manifestants dans les ruelles de Grasse lors de cette manifestation réussie pour interpeller les pouvoirs publics.
A la sortie de l’hiver 2018, la population de loups présente en France était estimée à 527. Un chiffre considéré comme suffisant par certains pour permettre la survie de l’espèce. Du coup, l’Etat Français avait autorisé d’en abattre 100 sur l’année 2019. Des tirs aléatoires qui, n’ont pourtant pas permis de faire baisser les attaques sur les ovins. C’est dans le département des Alpes-Maritimes, qu’il y a le plus de loups tués en 2019. En effet, sur 95, il y en a eu 30 dans les Alpes-Maritimes. Il faut promouvoir une politique alternative à l’abattage des loups.
C’est ainsi que le collectif réclame :
En Italie, la politique alternative s’articule autour de la construction des filets à 1,20 m de hauteur, des bergers qui se partagent des petits troupeaux et des meutes de chiens. Mais en France, certains éleveurs, que l’Etat doit aider sont complètement démunis. L’Etat doit plus accompagner les éleveurs, pour utiliser, au mieux, les nombreux moyens de protection existants : chiens, parcs électrifiés, dispositifs d’effarouchement lumineux, sonores ou olfactifs, d’autant que des fonds européens ont été dégagés pour cela. L’Etat doit faire un travail logistique et d’aide auprès des éleveurs victimes de prédation.
Il n’y a aucun conflit sur le long terme entre les éleveurs et les loups.
100 tirs de prélèvement en 2019
Selon le collectif, à la date du 7 octobre 2019, 95 Loups sont décomptés du plafond fixé à 100 pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2019. 92 Loups tués « légalement » et 3 Loups braconnés. À ce chiffre s’ajoutent 18 Loups retrouvés morts de de cause « accidentelle, naturelle ou indéterminée ».